Encore quelques kilomètres jusqu'à
Split pour prendre un bateau et rejoindre Ancona en Italie.
Boris et ses parents |
Boris nous a trouver dans son village (Podgora) alors que nous cherchions un endroit où passer la nuit. Il nous a
offert la nuit dans l'appartement que ses parents louent l'été.
Ici, c'est l'activité principale des habitants. « Faites comme
chez vous et demain laisser les clés dans cette cachette ».
Le soir, Boris est revenu nous voir avec un
grand sac. A l'intérieur, plusieurs plats qu'il avait préparé et
quelques fruits de son jardin. Au menu : poissons, patates au
beurre et une salade avec la baguette. Un délice ! Un grand merci à Boris et sa
famille !
A notre départ, la pluie avait cessé.
Boris nous a accompagné pour un ou deux kilomètres.
En général, après des rencontres
comme celle-ci, on ne peut que repartir de plus belle. Dès les
premiers coups de pédales on y repense, on en reparle, ça nous
donne le sourire et parfois même de légers frissons. Animés et
poussés par tout ça, on repart un peu plus loin, sans savoir
exactement où on s'arrêtera le soir mais on y va. Ouais, dans ces
moments là, le pédalage se fait tout seul ! C'est génial.
Split fut notre dernière étape en
Croatie. Là bas, nous avons passé une nuit chez Tomislav, un hôte
« warmshowers » ( système d'hébergement et d'accueil
gratuit entre cyclos-randonneurs). Lui est rentré depuis quelques
mois d'un voyage à vélo de trois mois et demi en Europe. Merci
Tomislav !
Ce jour là, notre bateau pour l'Italie
avait un départ prévu pour 20h. L'attente s'est faite dans un bar de
la vieille ville, bien au chaud.
Split, vieille ville |
Pour faire un petit bilan de la Croatie
on peut dire que le nord et le sud sont bien différents.
Au nord, rappelez – vous, nous y
sommes passés en Juillet quand nous suivions le Danube et l'eurovélo
6. Cette partie du pays est plus agricole et plus
marquée par la guerre.
Pour la partie Sud (du moins entre
Dubrovnik et Split), elle est animée en majorité par le tourisme avec sa côte faite de nombreuses plages et de montagnes. Les routes
principales y sont parfaites, les villes et villages sont emplis
d'hôtels et de chambres chez l'habitant. Ainsi, de la mi-printemps à
la mi-automne la population double et, pour le
reste de l'année, c'est désert (nous avons parfois même eu du mal a
trouver une chambre dans des villages qui en étaient remplis) avec
par ci par là des travaux de restaurations ou de constructions de
structures dédiées au tourisme.
D'ici, 10 heures de bateau nous
séparent de l'Italie...
Le bateau pour Ancona |
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